Le mobilier urbain
Les aménagements urbains français, de par leurs choix d’équipements urbains et leur gestion, sont réputés pour s’avérer exemplaires. Les experts spécialisés dans la fabrication de mobilier urbain et de mobilier extérieur sont appelés à diversifier leurs produits, qui répondent à de nombreux besoins, comme la propreté, l’esthétisme, la sécurité, le confort, etc.
Un domaine d’action étendu
L’équipement urbain consiste en champ d’action assez vaste et concerne un nombre impressionnant d’objets. Au fil du temps, en raison de la variété des fonctions, des usages et des formes, ce type de mobilier a été réparti en plusieurs grandes familles, définies par leur fonction urbaine.
Tous ces objets de mobilier urbain ont néanmoins un point en commun : ils apparaissent d’abord comme des outils fonctionnels et techniques, et non pas en tant que des choses superflues et uniquement décorative. (Cela pourrait relever d’une autre catégorie, les objets créatifs d’art public.)
Quelques fois de véritables emblèmes pour les villes
Alors que la plupart du temps, ces objets sont de parfaits exemples de simplicité qui se fondent et s’harmonisent parfaitement dans l’environnement, parfois le mobilier urbain se transforme en emblème, que tous les voyageurs du monde entier apprécient et reconnaissent.
Un flamboyant exemple de ce concept d’emblème consiste en les édicules Guimard, qui constituent un véritable symbole parisien. Suite à un concours mis sur pied en 1899, Hector Guimard, un architecte de style Art nouveau, a été mandaté pour dessiner les entrées du nouveau chemin de fer souterrain parisien. Celles-ci ont été réalisées en fonte modulable. À l’époque, entre 1900 et 1912, la ville a érigé 141 accès.
De nos jours, il ne reste que 86 de ces magnifiques entrées, qui sont réparties sur 66 stations de métro. Ces objets Guimard d’aménagement urbain ont même été inscrits en qualité de monuments historiques ! Ils sont devenus un tel emblème de prestige que Paris s’en est servi pour honorer certains grands événements. Par exemple, Paris fit don d’un de ces édicules à la ville de Montréal en 1967, dans le cadre de l’Exposition 67. Il a été installé à la station Square-Victoria du vieux-Montréal, et a été restauré en 2013.
Neuf familles de mobilier
La ville de Paris en est venue à classifier le mobilier urbain en neuf familles (mais chacune des municipalités de ce monde est libre d’aborder ce domaine de la façon qui lui convient) :
- Propreté : On trouve dans cette famille des objets tels que les corbeilles tulipe;
- Confort : Cette famille regroupe le mobilier extérieur qui permet aux citoyens de se reposer, comme des bancs en fonte, fontaines, etc.;
- Éclairage : Tout les équipements comme des lampadaires, servant à éclairer les rues et les places publiques;
- Vente et accueil : Les kiosques touristiques servant à la dissémination d’information, et les kiosques dédiés à la vente de produits;
- Équipements techniques : Ce qui sert à la signalisation routière, les armoires contenant de l’équipement et protégeant des appareils spécifiques;
- Protection : Les objets qui protègent certaines zones, comme les arceaux, potelets, barrières de ville;
- Transport : Les équipements qui permettent de ranger les vélos, horodateurs, les abribus qui protègent les citoyens qui attendent de prendre le transport en commun;
- Communication : Des objets facilitant les communications comme des cabines téléphoniques, ou répondant à d’autres fonctions tels les panneaux électoraux;
- Temporaire : Ce qui a trait à la signalisation de chantiers, aux marchés publics, aux foires et festivals comme des estrades, gradins, etc.
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